Atelier chanson française

C’est un moment de « cocooning» privilégié de par la qualité relationnelle de la communication : le sourire, les regards échangés, l’entrain, l’écoute bienveillante, l’échange réel avec chacun, la « caresse sonore » de la musique qui berce et fait vibrer tout le corps. Tout cela rassure, apaise et stimule. Le rythme semble être également un facteur bénéfique en particulier pour les patients atteints de la maladie de Parkinson.

Démarche et objectifs :

Il s’agit :

  • de tabler sur un répertoire couvrant plusieurs générations de la vie des personnes âgées, susceptible d’éveiller les souvenirs personnels de différentes époques de leur vie qu’ils sont invités à partager après le chant,
  • de solliciter la mémoire procédurale par des apprentissages nouveaux, mêlant chant, gestes et danse pour les valides,
  • de partir des propositions des personnes âgées, de les inciter à chanter, à se souvenir elles-mêmes de paroles et musiques en s’y mettant joyeusement à plusieurs et de les soutenir lorsque leur mémoire flanche. Dès que l’on commence à chanter, les yeux s’illuminent, les sourires se dessinent, les pieds et les mains tapent la cadence. Très vite, une complicité s’installe. Le recours à des bandes enregistrées d’accompagnement peut aider à réactiver les souvenirs et ceux qui le peuvent dansent. Si les propositions des participants se tarissent, j’y remédie en apportant mes suggestions. Je peux également leur fournir de nombreux textes pour qu’ils aient le plaisir de continuer à chanter après l’atelier et de montrer leurs progrès sur une chanson à l’atelier suivant. La mémoire du chant semble en quelque sorte préservée chez une personne malade Alzheimer qui pourra dans un premier temps du moins fredonner. Se souvenir d’un air puis de paroles lui offre une grande satisfaction.
  • d’échanger ses impressions et ses attentes avant de se séparer pour préparer l’atelier suivant.

 

Comments are Closed